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Une opticienne du Pavillon de la Mutualité en mission au Congo

Publié le 17 mars 2023

Depuis 2021, l’École Congolaise d’optique (ECO) de Brazzaville propose une formation en BTS optique reconnue par les autorités locales et accessible aux congolais en partenariat avec l’ONG Mutualistes Sans Frontières, soutenue par le Groupe VYV. Il s’agit de la première école optique publique d’Afrique centrale. C’est dans ce cadre que Pauline, opticienne au sein de notre centre Écouter Voir de Mérignac, s’est envolée au Congo en novembre dernier. Retour sur son aventure…

Comment avez-vous été choisie pour participer à ce voyage ?

C’est simple, un appel à candidature a été diffusé en juin dernier. J’ai tou­jours aimé voyager, découvrir de nou­velles cultures. Même si enseigner était une expérience nouvelle, la volonté de transmettre son savoir en participant à une action solidaire a résonné en moi. J’ai donc envoyé ma candidature et j’ai reçu une réponse positive un mois plus tard.

Quelle était votre mission au sein de l’école ?

Avant toute chose, il y a toute une pré­paration en amont. Nous avons été accompagnés par la CCI du Maine-et-Loire, partenaire du projet, sur l’aspect pédagogique. Avec Laëtitia et Nicolas, mes collègues dans cette aventure, nous nous sommes répartis les matières que nous devions enseigner. Et avec l’aide d’anciens volontaires, nous avons construit nos propres cours afin d’être prêts le jour J.

Arrivée le dimanche soir à Brazzaville, je me suis retrouvée en cours devant 30 élèves dès le lendemain matin. C’était assez impressionnant. Pendant 15 jours, nous avons eu les élèves en cours théoriques mais également en TP sur les thématiques de prises de mesures, optométrie, ou encore le tail­lage manuel des verres optiques.

Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

Cela a été une expérience incroyable et forte en émotion. Il n’a suffi que de quelques jours pour s’attacher aux étudiants. Ils ont été hyper accueil­lants et bienveillants avec nous. Si j’avais l’opportunité d’y retourner, je le ferais sans hésiter. »