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Naissance du premier groupement d’intérêt économique (GIE) composé d’Etablissements de santé privés d’intérêt collectif à but non lucratif de la Gironde

Publié le 02 septembre 2019

Au cours du dernier trimestre 2018, les Présidents et Directeurs de trois structures de santé, le Pavillon de la Mutualité, l’Hôpital Suburbain du Bouscat et la Maison de Santé Marie Galène, ont signé la convention constitutive du ″GIE des établissements de santé à but non lucratif girondin″.
Ce nouvel ensemble représente une offre de soins de 500 lits et places pour un chiffre d’affaires consolidé de 150 millions d’euros.

Une première en Gironde

C’est la première fois que des ESPIC s’unissent au sein d’un GIE en Gironde. Un partenariat nécessaire pour rationaliser les dépenses et les projets à l’image des groupements hospitaliers de territoire (GHT) qui rassemblent les établissements publics de santé.

L’objectif est de mettre en commun des moyens humains et matériels afin d’offrir une qualité de service au meilleur coût au profit de ses membres.

Une solution informatique commune pour améliorer la prise en charge des patients

Une première démarche a été engagée avec l’acquisition d’un dossier patient informatisé (DPI) commun, la solution HOPITAL MANAGER de l’éditeur Softway Médical. Ce DPI commun permettra dès 2020 de favoriser la coopération territoriale autour du parcours de soins des patients commun aux quatre grands établissements (les Cliniques Mutualistes du Médoc et de Pessac, l’Hôpital Suburbain du Bouscat et la Maison de Santé Marie Galène de Bordeaux) ainsi que les centres de radiologie et centres de santé médico et dentaire du groupe Pavillon de la Mutualité.

Des projets à venir

Ce groupement permettra également à chacun de faire partager ses ressources et points forts pour le bénéfice de ses membres dans diverses spécialités. C’est ainsi que le traitement de la paye, les achats de prestations de type restauration ou des audits qualités sont mutualisés entre certains de ses membres.

D’autres projets sont à l’étude, notamment la signature de contrat groupe, la réponse en commun à certains appels à projet et, à terme, le partage des compétences médicales. Par ailleurs, le groupement n’est pas fermé. Si des établissements à but non lucratif sont intéressés par cette collaboration, ils seront les bienvenus.