Ouverte en 2016 au sein de la Clinique Mutualiste de Pessac, l’activité de l’Unité d’accès vasculaire consiste à la pose de dispositifs intraveineux de longue durée d’action pour des des patients atteints de cancer ou d’autres maladies chroniques ou infectieuses. Aujourd’hui, cette activité, conduite par le Docteur German SALAZAR, est un maillon essentiel dans la bonne prise en charge de ces patients, d’où des travaux d’amélioration qui ont eu lieu sur cette unité. Rencontre avec son initiateur.

Docteur, pouvez-vous nous dire en quoi consiste cette unité ?
Docteur SALAZAR : Depuis sa création, notre unité a connu une croissance continue, avec plus de 600 poses d'accès vasculaires par an ! La confiance des médecins de la clinique et d’autres structures hospitalières, ainsi que les retours positifs des patients ont été déterminants dans cette expansion. En effet, des nombreuses thérapeutiques telles que les chimiothérapies, l’antibiothérapie prolongée, et la nutrition parentérale nécessitent un abord veineux pérenne et de qualité ce qui n’est pas faisable avec un abord veineux périphérique classique.
Pour la pose des chambres implantables percutanées (CIP), ces interventions se font avec une technique simplifiée sous anesthésie locale, et dans une salle d’intervention performante au bloc opératoire équipée d’un échographe, un amplificateur de brillance vasculaire et une table radio transparente.
Quelles sont les innovations qui ont été mises en place et dans quel but ?
Docteur SALAZAR : Avec le soutien de la direction et du cadre du bloc opératoire, nous avons aménagé une nouvelle salle dédiée. Cette salle, initialement destinée à l'anesthésie locorégionale, a pu être équipée pour accueillir également des patients nécessitant un accès vasculaire de longue durée.
Quelques travaux ont pu être réalisés pour améliorer le confort des patients : intégration d’un plafond Sky-Ceilling avec lumière variable et la pose des haut-parleurs Hi-fi offerts par l’Association Le Pont des Arts.
Tout ceci a pour but d’apporter du bien-être aux patients dans une atmosphère douce et calme pendant la réalisation de ces gestes avec l’aide et le soutien du personnel formés pour mener à bien cette activité.